L’Etat, après trois années de désengagement qui ont fait perdre à la commune de Coudekerque-Branche près de 3 millions d’euros, continuera encore en 2017 à pratiquer une baisse significative des dotations, malgré la promesse du Président de la République au Congrès des Maires.
La création, par les instances technocratiques, du FPIC (fonds de péréquation intercommunal) oblige des territoires comme le Dunkerquois et Coudekerque-Branche en particulier à payer pour des territoires présumés moins industrialisés avec des ressources moindres comme la Corse !
“La décentralisation des années 80 et du même coup le renforcement du rôle des communes avaient été une grande avenue de la politique française. Prenons garde, avec les baisses massives de moyens de ces dernières années, qu’elle ne devienne une impasse recouverte d’herbes folles. ”
Le Département, étranglé par le financement du RSA que l’Etat ne veut pas prendre en charge, baisse la dotation envers les villes pour la pratique du sport des collégiens.
Ces quelques exemples démontrent que l’Etat donne toujours moins de moyens, mais par contre ne cesse de demander plus aux communes.
Encore récemment avec les contraintes très lourdes en termes de sécurité que nous impose la Préfecture et qui sont supportées à 100 % par l’échelon local ; ou encore ces schémas territoriaux que l’on instaure, dont la lourdeur et la complexité paralysent de plus en plus l’action locale et plus généralement, étouffent les initiatives.
La décentralisation des années 80 et du même coup le renforcement du rôle des communes avaient été une grande avenue de la politique française. Prenons garde, avec les baisses massives de moyens de ces dernières années, qu’elle ne devienne une impasse recouverte d’herbes folles.
“Pour continuer à maintenir plus de proximité et le même niveau de services nous demandons moins de normes et plus de moyens.”