En ce premier mois de l’année très chaotique sur le plan de l’épidémie et de ses répercussions dans notre quotidien, il a fallu tout faire pour garder la tête froide et continuer d’agir dans l’intérêt commun, alors que, d’un jour à l’autre, les consignes et contraintes de l’État variaient dans tous les sens.
En effet, quatre protocoles sanitaires différents pour les écoles émis par l’État en quelques jours, une grève nationale très suivie par les enseignants et une multiplication des cas contacts chez les agents communaux. Par exemple, 18 agents absents le même jour dans les écoles, cantines et périscolaires de la commune !
Bien évidemment, comme toujours, l’échelon local, la Mairie, a fait face, a multiplié les démarches, les remplacements, les transferts provisoires de personnel d’un site à l’autre, a garanti le service minimum lors de la grande journée nationale de grève et a, malgré cela, continué d’agir pour votre quotidien.
C’est avec ce bon sens, cette proximité, que de nombreux maires supportent, depuis maintenant deux années consécutives, cette crise sanitaire.
Et une fois encore, nous avons pu remarquer que l’État considère les collectivités locales, les mairies, comme des sous-traitants de ses décisions politiques prises au sommet, mais sans aucun moyen concret sur le terrain.
“L’État nous dit avoir fait ce qu’il a pu avec ses mesures et contre-mesures dans la gestion de la crise sanitaire. Mais nous, élus locaux, nous avons réalisé TOUT ce qu’il n’a pas pu faire et la tâche était immense !”
Les levées progressives de restriction prévues en ce mois de février nous permettent, on l’espère tous, de pouvoir se projeter vers un avenir proche. Cette crise va laisser des traces profondes, les attentes sont différentes, la fatigue des habitants est là. Il va falloir être plus imaginatif, garder le sens des autres et poser les jalons de la vie d’après Covid, du quotidien d’après.
C’est à nous élus locaux, votre maire en tête, de remettre cela en jeu.
Continuez de prendre soin de vous.